JEUNESSE ET RESEAUX SOCIAUX (Partie 1)

Chers lecteurs, nous avons choisi de parler de jeunesse et réseaux sociaux, car cela revêt une importance capitale. Jeunesse et réseaux sociaux c’est comme deux bombes qui se croisent, c’est comme la poudre à canon qui rencontre le feu. L’explosion est la suite logique. Qui dit jeunesse, dit force, innovation, envie, ambition, rêves surréalistes, qui dit jeunesse dit aussi erreurs, chute, manque d’expérience, et de sagesse, violences, incivisme, résistance aux règles, défiance de l’autorité parentale, morale, politiques et j’en passe.

De l’autre côté vous avez des réseaux sociaux, aussi innovants les uns que les autres, progressant avec une force inouïe, balayant sur son passage tout ce qui résiste au changement. Les réseaux sociaux s’attaquent à tout, s’adressent à tout, on se demande si ce n’est pas le dragon dont nous parle l’écriture qui broie et mange tout sur son passage. Les réseaux sociaux c’est une liberté presque extrême, à portée de tous et toutes. Il n’y a aucune discrimination ni positive, ni négative. Celui qui veut peut produire du contenu à volonté, ou en consommer à volonté. Sur les réseaux sociaux tout le monde et n’importe qui est expert en tout. Aucun diplôme, ni aucune formation n’est requise, chacun y a droit et accès : sages & idiots, anges & démons. Chacun est sa propre norme, c’est la dictature de l’informel. 

Quand la jeunesse fougueuse & les réseaux sociaux aussi puissantes que des vagues déferlantes se donnent la main, il y a tsunami.  Il y a en chacune de ses parties quelque chose de fou, de fort, d’instable, mais aussi le refus du statut quo, le gout de l’innovation, la soif de pouvoir, d’assujettir, de vivre, d’expérimenter… une divinisation de la liberté.

D’où l’enjeu de cette thématique. C’est comme une maitresse qui devient légale, ou un esclave qui devient prince, le monde tremble.