Ces trois questions représentent une gradation. Le chrétien combattant rencontre toutes sortes d’adversaires et subit toutes sortes d’adversités… Mais parce que nous connaissons Celui qui intercède pour nous, nous nous écrions: Qui, effectivement, peut être contre nous? Si le monde entier était contre nous, quelle en serait l’importance, puisqu’Il intercède pour nous?
L’opposition sourde, imprécise que nous sentons parfois dans l’atmosphère se cristallise peu à peu en accusations contre notre personne et notre vocation. Et nous voici aux côtés du divin Accusé. Si l’ennemi nous accuse jour et nuit – et cela explique les mauvaises nuits, les mauvais réveils – mettons-nous immédiatement sous le sang de Christ!
Intercéder signifie « venir entre ». Festus emploie ce mot devant le roi Agrippa, en disant: « On s’est adressé à moi au sujet de cet homme… » Notre Seigneur S’adresse à Son Père à notre sujet, Il est constamment notre Avocat devant toutes les accusations. Il sait que ces accusations finissent par devenir des condamnations, comme pour Lui qui fut condamné à mort. Sommes-nous vraiment avec Lui… condamnés, hors de la porte, hors du camp? Mais qui nous condamnera effectivement devant Dieu, puisque Christ intercède pour nous?
Notre espérance est dans cette prière par laquelle Il nous présente à Dieu, S’identifie à notre cause et intercède pour nous. Il nous présente au Père tels que nous sommes, avec toutes nos faiblesses; mais Il S’identifie à nous, Se place entre Son Père et nous dont Il connaît tous les besoins.
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