Les mauvaises nouvelles!… C’est là où l’ennemi nous attend! Quand les nouvelles sont bonnes, tout va bien, nous sommes heureux et soulagés, parce que nous nous appuyons sur elles, et non sur Celui qui les a rendues possibles. Mais quand viennent les mauvaises nouvelles, nous voici tout en bas; nous raisonnons, et parfois murmurons en perdant tout sens de proportion et de réalité.
Le psalmiste a fait de semblables expériences, mais il en a appris la leçon et peut dire: « Son coeur est ferme, confiant en l’Eternel. » Ce n’est pas une vague notion de Dieu ou une théorie brumeuse sur la prééminence du bien sur le mal qui nous secourra au moment des mauvaises nouvelles. Il nous faut quelque chose de beaucoup plus précis et réel.
Dieu n’est pas loin de nous, Il nous a visités, Il nous a révélé Sa volonté et nous a prévenus de l’avenir. C’est donc en nous appuyant sur Ses promesses immuables que notre coeur demeurera ferme. L’Eglise, hélas, a été tenue dans l’ignorance de Sa Parole, et beaucoup de chrétiens se sont spécialisés dans une seule vérité, au lieu d’avoir toute la vérité pour fondement de leur coeur. Pour Son enfant, le Père céleste ambitionne cette stabilité afin qu’au moment des Mauvaises nouvelles, il ne soit pas ébranlé. « Son coeur est ferme, confiant en I’Eternel », qui l’instruit par Sa Parole et le fortifie par Ses promesses.
Au moment des mauvaises nouvelles, demandons-Lui la grâce de connaître le secret de la victoire, et d’avoir ce coeur ferme, confiant en l’Eternel. Celui qui nous a parlé et en qui nous croyons, n’est-Il pas le commencement et la fin, le Premier et le Dernier, l’Alpha et l’Omega? Il veut nous donner cette confiance inébranlable, cette foi stable qui ne craint pas, mais croit en Sa Parole envers et contre tout. Cette promesse nous attache à Lui: Il est glorifié par notre confiance filiale, Lui, l’Héritier de ce monde et l’Espoir des nations.
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